« Originaire de Québec, il est né le 31 décembre 1775, de Pierre Boissonnault et de Thérèse Gendron. Il a été ordonné le 16 février 1800. Avant de passer à Saint-Jean il a été notamment vicaire à Verchères, Ste-Anne des Plaines et Chambly, puis curé à Saint-Sulpice et à l’Île Dupas. »
La photographie montre la maison construite par le curé Boissonnault peu de temps avant de prendre sa retraite, au début des années 1840.
Après la mort du curé Boissonnault, c’est son neveu, Pierre Dumas, qui en hérite. Le petit-fils de ce dernier, Gaspard Dumas, transforme le bâtiment en hôtel en 1910. Après le décès de Gaspard et de sa femme, survenu en 1966, Madeleine, leur fille, reprend l’hôtel avec son mari. Ils décèdent trois ans plus tard.
À la suite du décès de Madeleine Dumas et de son mari à la fin des années 1960, le bâtiment est vendu à des étrangers, après 115 ans au sein de la famille Dumas. De 1985 à 1996, la maison du curé Boissonnault devient la propriété de Jeanne-D’arc Pelletier, qui en fait un centre pour accueillir des personnes âgées. En 1996, la demeure est vendue à Monique Mercier qui la transforme en résidence qui héberge, encore aujourd’hui, des personnes seules.
Les photographies montrent cet édifice patrimonial en 2024.
Ouellet, Gérard. Ma paroisse : Saint-Jean Port-Joly, Les Éditions des Piliers, Québec, 2001 (1946), p. 99-100.
Picard, Serge. « Une maison… un jour – La maison du curé François Boissonnault », L’Attisée, 16 juin 2020. Repéré à https://www.lattisee.com/actualites/view/4256/une-maison-un-jour-la-maison-du-cure-francois-boissonnault.