Aimant travailler avec des matériaux récupérés, l’artiste emploie divers objets qu’elle a apportés avec elle pour réaliser son œuvre. Elle utilise un lion en styromousse, créé selon une composition en strate. Elle intègre aussi à sa sculpture deux personnages sans tête, un crâne et un oiseau. Tout cela s’articule autour d’un arbre dans le but de créer un tableau architectural et de jouer avec les couleurs du paysage environnant. L'artiste suit ainsi une démarche de recherche de l’indétermination.
Originaire de la Côte-Nord, Valérie Potvin se rend à Québec pour réaliser un DEC, puis un BAC en art plastique. Elle complète, quelques années plus tard, une maîtrise interdisciplinaire en art. Elle s’intéresse à différents thèmes dans ses œuvres tels que les enjeux sociaux, l’actualité et les rapports sexuels, menant parfois à la controverse sans que cela en soit l’objectif. Également, elle veut montrer les relations qui existent entre les êtres humains et leur environnement. Elle met de l’avant ces sujets au sein de créations de grands formats et utilisent des matières souvent naturelles et recyclées.
Au cours de sa carrière, elle expérimente de nouveaux matériaux, les produits comestibles. Elle souhaite ainsi montrer la détérioration que peut avoir une œuvre au fil du temps. Amenée à travailler à l’international, Valérie Potvin réalise des expositions, notamment, au Canada, aux États-Unis, au Brésil et en Allemagne.
Anonyme. « The Sculptor Herself, 2021 », Passages Insolites, 2024. Repéré à https://valeriepotvin.com/la-sculptrice/.
Hébert, Isabelle. « Valérie Potvin », Adélard Frelighsburg, 2019. Repéré à https://www.adelard.org/valrie-potvin.
La Biennale de sculpture de Saint-Jean-Port-Joli. Du 16 au 31 juillet 2010. Artnivores [dépliant], 2010.