Ce bâtiment, autrefois appelé la maison Joseph-Anselme-Fournier, est un bel exemple de maison québécoise, soit un modèle d’habitation domestique français ayant été adapté au climat froid et au territoire québécois et ayant subi des influences anglo-saxonnes. Elle se caractérise, entre autres, par des fondations plus profondes, la présence d’un sous-sol ou d’une cave, un carré surhaussé sur un solage, une longue galerie avec rampe et balustrade, un larmier plus avancé, un adoucissement de la pente du toit (à 45 degrés) grâce à un coyau, un plus grand nombre d’ouvertures et une cuisine d’été rattachée au bâtiment principal.
Lessard, Michel et Huguette Marquis, Dans Encyclopédie de la maison québécoise : 3 siècles d’habitations, Les Éditions de l’Homme, Montréal, 1972, p. 249-278.